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Et tu sais ce qu'elle te dit mamie ?

7 septembre 2009

68 : du rêve à la réalité. La liberté sexuelle.

...mais dans leur tête elles encore en crinoline ces connes ! disait Guy Bedos dans un sketche. Je confirme.

Aaaaaaaaaaah...Ouiiiiiii...parlons en de la liberté sexuelle des soixante huitardes !

Mouahahahaaahihihiiii !

HIpNakedHippiesCirculez y'a rien à voir, sauf peut-être pour quelques unes qui étaient dans des communautés z'hippies ou quelques délurées, mais des coquines ils y en a toujours eu. Et ça, ca ne faisait pas tout une population loin de là.

Mais dans la vie de tous les jours ? Dans nos provinces, dans nos campagnes, dans nos quartiers ?

Dans la vraie vie, sauf que les garçons rêvaient de filles libérées soumises à leurs désirs à jamais inassouvis, bernique ta mère, la majorité des filles attendaient le Prince Charmant avec son bouquet de fleurs, suppliant sous les meurtrières ( Ô combien ! ) du donjon que sa belle lui jette son mouchoir de dentelle aux belles initiales brodées d'or...en se demandant, ouh ! la perverse, si le nobliau tremblant de frustration allait être un bon père pour ses futurs enfants ou s'il fallait illico le faire jeter aux oubliettes ou le noyer dans les douves vaseuses du château où il bullerait une dernière fois ( au sens propre du terme ) dans un dernier fou rire nerveux de la Princesse lui parvenant au travers des murs épais de l'antique bâtisse.

Et en plus, oui, en plus, il y avait papa et maman qui veillaient au grain, et je vous jure que le grain, même en 68, il était bien gardé. Le moindre coq qui pointait sa crête à l'horizon était chassé par le mâle chef de famille à coup de menaces bien senties, de regards noirs, de poings levés et de portes claquées définitivement sur les espoirs érotiques du jeune imbécile ( ils étaient tous imbéciles, bons à rien et mauvais à tout...comme papa vingt ans avant et il savait de quoi il parlait papa...) qui s'en repartait la b. sous le bras voir ailleurs si les rêves de liberté sexuelle existaient concrètement. Ce n'était pas vraiment ce que les journaux disaient que c'était 68...ni ce qu'il voyait au cinéma.

Oui mais...la pilule !

Mouahahaha (re) ! oui mais il fallait demander à ses parents qu'ils demandent au médecin de famille de bien vouloir la prescrire à leur fille chérie, et ça, je vous assure qu'on ne s'y risquait pas !

Imaginez...non vous ne pouvez pas imaginer, mais faites un effort merde ! Imaginez donc un repas du soir tranquille devant les nouvelles ( maintenant on dit les news après avoir dit les infos ), maman servant la soupe à papa ( sinon il en fout partout cet abruti ) qui se pâme ( il vient juste de lâcher France Soir ) devant les résultats de Saint Etienne, imaginez donc que vous annonciez gaiement :

- Eh P'pa, je baise avec Michel ( c'est un prénom de l'époque, cherchez pas ) depuis trois jours, il faudrait peut-être que je prenne la pilule, sinon il va y avoir un nouveau dans la famille et avec maman qui travaille ça va pas être pratique pour le faire garder vu que moi j'ai le lycée...

Vous n'imaginez pas ? Moi non plus ! D'ailleurs, quiconque aurait osé aurait pris la volée du siècle, et à l'époque, personne n'aurait trouvé à y redire, au contraire. Peut-être même que le pater familias, fier comme un paon, aurait reçu la légion d'honneur le soutien de tout son quartier, à la Cigale, à l'heure de l'apéro.

Pire, le quartier vous aurait, de surcroît, fait sentir la profonde et lourde réprobation concernant votre honteuse conduite par des regards en coin, des murmures entendus, et une mise en quarantaine sociale dont vous ne vous seriez jamais remise.

Et d'ailleurs, si elle avait réellement eu lieu la révolution de la liberté sexuelle, vous croyez vraiment qu'elle aurait donné naissance à l'industrie de la pornographie et l'ouverture en masse des sex shops ?

Faut réfléchir m'enfin, les jeunes !

*

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7 septembre 2009

Des présentations ?

...ben non. Y'en aura point.

Mais ils commencent sérieusement à me courir sur le z'haricot tous ces jeunes de droite populaire qui prétendent, sans vergogne aucune, que nous avons eu la belle vie et tout ça, et que nous leur laissons un monde de merde, les pôvres, et qu'ils souffrent le martyre sur des scooters retrouvés dare dare grâce aux progrès de la recherche sur l'ADN, dans leur pull Gucci, leurs ray ban et toute la panoplie.

Alors bon !... comme je ne suis encore pas victime de la prochaine loi sur l'euthanasie des plus de 55 ans improductifs qui coûtent cher à la société, je vais vous la raconter la vie de ceux qui sont arrivés jusque là...Et puis je vais donner mon avis sur la votre de société, hein, il n'y a pas de raison...

Jaloux ! Ils sont jaloux ! Voilà. Il a raison Beigbeder.

Tuez moi vite, je sens que vais vous défriser le poil !

Ps : Les commentaires sont modérés parce que je suis arbitraire, bornée et totalement stalinienne, ( la faute à mon grand âge bien entendu ).

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